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Tempêtes plus violentes, défauts de construction, appareils électriques toujours plus nombreux : qu’il s’agisse d’une maison de campagne fissurée dans le Clunysois, d’un dégât des eaux dans un appartement chalonnais ou d’un incendie touchant un commerce de la région lyonnaise, le coût des réparations ne cesse d’augmenter. Face à ces aléas, la procédure d’indemnisation peut vite devenir un parcours d’obstacles : clauses contractuelles obscures, délais serrés pour déclarer le sinistre, expert envoyé par l’assureur souvent pressé de clore le dossier… C’est précisément pour rééquilibrer la relation de forces qu’intervient l’expert d’assuré, professionnel indépendant mandaté par le propriétaire ou l’exploitant sinistré.
Un expert d’assuré est un expert en bâtiment certifié, totalement extérieur aux compagnies d’assurance et rémunéré par l’assuré. Son rôle consiste à :
Implanté en Saône-et-Loire, l’expert d’assuré se déplace couramment :
Le meilleur moment pour le solliciter ? Dès la découverte du sinistre. Plus tôt les preuves sont fixées, plus faible est la contestation ultérieure. Attendre l’offre d’indemnisation de l’assureur avant de mandater son propre expert revient souvent à courir après la preuve manquante ou à accepter des abattements de vétusté non justifiés.
L’expert étudie les premiers documents (photos, rapport de pompiers, compte-rendu du plombier, etc.). Cette étape vérifie l’intérêt d’une contre-expertise et pose les bases d’une stratégie claire : quelles garanties activer ? Faut-il déclarer un dommage électrique, un dégât des eaux ou une catastrophe naturelle ?
Une lettre de mission détaillée présente : périmètre de l’expertise, calendrier prévisionnel, mode de rémunération (forfait ou pourcentage des sommes obtenues) et obligations réciproques. L’assuré signe en toute connaissance de cause.
Sur site, l’expert mesure l’humidité des parois, relève les cotes pour reconstituer la surface sinistrée, interroge occupants et artisans. Son œil aguerri détecte les pathologies invisibles : charpente cintrée après surchauffe, désolidarisation de planchers, réseaux électriques oxydés…
Lors de la réunion amiable, un expert mandaté par l’assureur peut vouloir appliquer des coefficients de vétusté élevés ou exclure certains travaux préparatoires. L’expert d’assuré oppose alors des devis justificatifs, rappelle les DTU (Documents Techniques Unifiés) et, si besoin, propose un recours à l’arbitrage ou à l’expertise judiciaire.
Une fois l’offre acceptée, il veille au paiement dans les délais légaux, conseille sur la sélection des entreprises et vérifie la conformité des travaux. Ces contrôles limitent les risques de désordres secondaires et de sinistres récurrents.
La rémunération d’un expert d’assuré représente généralement 6 % à 12 % des indemnités obtenues ou un forfait convenu d’avance. Dans tous les cas, trois principes protègent le client :
Un expert d’assuré de confiance cumule :
Dans un département marqué par la diversité des constructions, de la pierre calcaire clunisoise aux ossatures bois contemporaines de la périphérie lyonnaise, l’expert d’assuré est plus qu’un technicien : c’est un stratège de la réparation. Son intervention rétablit l’équilibre face à l’assureur, sécurise le propriétaire et accélère le retour à la normale.
Que votre sinistre relève d’une catastrophe naturelle, d’une malfaçon ou d’une simple fuite d’eau, confier son dossier à un expert d’assuré revient à gagner :
En Saône-et-Loire comme dans la métropole lyonnaise, la devise reste la même : « Mieux vaut prévenir les lacunes d’un dossier que guérir un chiffrage insuffisant. » Avec l’expert d’assuré, le sinistré n’est plus seul ; il devient acteur éclairé de son indemnisation et protecteur durable de son patrimoine.