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Le marché immobilier français affiche des signes contrastés en cette mi-2025. Après deux années de stagnation, les prix au m² repartent légèrement à la hausse (+1,2 % au premier trimestre selon les Notaires de France), mais avec des disparités marquées entre Paris (-1,5 %) et la province (+2 %). Les taux d'intérêt, stabilisés autour de 4 %, redonnent un semblant de dynamisme aux transactions immobilières, tandis que la demande locative reste soutenue, notamment dans les zones tendues.
Le marché immobilier français semble sortir de sa torpeur, mais la reprise reste inégale. Si les villes moyennes comme Bordeaux ou Lyon enregistrent une nette progression des prix immobiliers, Paris continue de subir une correction, avec un prix moyen au m² descendant à 10 500 €. Les experts de la FNAIM attribuent cette tendance à plusieurs facteurs :
Cependant, malgré ces signes positifs, le marché de l'ancien peine à retrouver son dynamisme d'avant-crise, avec des délais de vente allongés et un volume de transactions immobilières encore inférieur de 15 % à celui de 2022.
L'investissement locatif reprend des couleurs en 2025, notamment grâce à la stabilité des taux fixes et aux dispositifs de défiscalisation. Les biens anciens rénovés et les logements neufs en zone tendue sont particulièrement recherchés. Pourtant, les investisseurs particuliers restent prudents, craignant une éventuelle bulle immobilière dans certains segments.
Alors que la capitale voit ses prix au m² reculer, la province profite d'un regain d'intérêt. Les quartiers dynamiques de Lille, Nantes et Toulouse attirent une population jeune, en quête d'un meilleur rapport qualité-prix. Selon Meilleurs Agents, cette tendance pourrait s'accentuer d'ici fin 2025, avec une hausse des prix anticipée de 2 à 3 % dans ces zones.
Si le marché immobilier français montre des signes de reprise inégaux, certaines régions se distinguent par leur dynamisme retrouvé. En Occitanie, Toulouse confirme son attractivité avec une hausse des prix de 3,5% sur un an, portée par son écosystème tech et une demande locative soutenue. La Bretagne, et particulièrement Rennes, séduit les jeunes actifs grâce à des prix au m² encore accessibles (environ 3.800€) et une qualité de vie préservée. Dans les Alpes, Grenoble profite du télétravail pour attirer de nouveaux résidents, avec un rebond de 4% des transactions. Plus surprenant, le Nord-Pas-de-Calais affiche une santé insolente, Lille menant la danse grâce à des programmes neufs innovants et une fiscalité immobilière avantageuse. Ces territoires prouvent que la reprise est bien engagée, mais sélective.
Quel impact aura la baisse possible des taux en 2026 sur le marché ?
Si la Banque de France abaisse ses taux, cela pourrait relancer l'accession à la propriété, mais les effets ne seraient visibles qu'à moyen terme.
Une baisse de 0,5 point pourrait augmenter de 7% le nombre d'acheteurs éligibles selon les simulations des courtiers.
Les copropriétés divisées sont-elles toujours un bon investissement ?
Oui, mais sous réserve d'une bonne gestion et d'un DPE conforme, car les nouvelles réglementations énergétiques pénalisent les passoires thermiques.
Les charges de copropriété doivent être analysées avec soin, certaines dépassant désormais 50€/m²/an dans les immeubles anciens.
Comment évolue la location meublée touristique en 2025 ?
Le secteur reste porteur dans les grandes villes, mais la concurrence s'intensifie, nécessitant une stratégie de pricing optimisée.
Les plateformes observent une baisse de 3% des tarifs moyens pour maintenir un taux d'occupation satisfaisant.